Borges demande que les fonctions soient retournées au Parlement pour refinancer la dette

Le président du Parlement vénézuélien, l'opposition Julio Borges, a demandé aujourd'hui au gouvernement de Nicolás Maduro de rendre les pouvoirs à la Chambre, rendant ainsi possible le refinancement de la dette extérieure que l'exécutif vénézuélien doit pouvoir continuer à payer aux obligataires.

Caracas, 12 novembre (EFE) .- Le président du Parlement vénézuélien, l'opposition Julio Borges, a demandé aujourd'hui au gouvernement de Nicolás Maduro de rendre les pouvoirs à la Chambre, rendant ainsi possible refinancement de la dette extérieure que l'exécutif vénézuélien doit pouvoir continuer à payer aux détenteurs d'obligations.

Le politicien de l'opposition a affirmé que le gouvernement doit "admettre que ce n'est qu'avec un programme économique cohérent et en rendant ses pouvoirs à l'Assemblée nationale (Parlement) qu'il sera possible de refinancer la dette extérieure. "

Selon Borges," le pays a besoin de un plan économique global et retour à la démocratie pour refinancer la dette "avec l'approbation du Parlement, entre les mains de l'opposition et qui a été dépouillé de ses pouvoirs et le contrôle par plusieurs décisions du Suprême et de l'Assemblée Nationale Constituante.

Maduro a ordonné au début de ce mois une renégociation de la dette extérieure du pays doit d'abord accepter les détenteurs d'obligations du Venezuela et sa compagnie pétrolière d'Etat, PDVSA.

Le gouvernement de Caracas et les détenteurs de la dette publique et rencontrer PDVSA demain dans la capitale vénézuélienne pour discuter d'un possible refinancement qui donnera au pays des Caraïbes la possibilité de continuer à honorer ses engagements et de ne pas tomber en suspension des paiements ou "default".

Depuis que l'opposition a remporté les élections législatives de décembre 2015, le gouvernement vénézuélien ne présente pas ses budgets ou ses lois sur la dette devant la Chambre pour Bien que cela soit exigé par la Constitution.

Cette circonstance a empêché certains investisseurs de continuer à offrir un financement au gouvernement vénézuélien, et complique la renégociation de la dette que Maduro a l'intention.

En outre, le Venezuela a fait face depuis août aux sanctions imposées par les �?tats-Unis, qui interdisent à ses entreprises et citoyens de négocier avec nouvelle dette émise par le gouvernement de Caracas et par PDVSA.

Cependant, une directive émise par le Trésor américain déclare qu'il étudiera permettant de nouvelles négociations dans la dette Vénézuélien si cela est approuvé par le Parlement.

L'opposition et le gouvernement doivent entamer un nouveau cycle de négociations le 15 novembre, au cours duquel le retour de pouvoirs au Parlement et l'approbation d'un refinancement de la dette par cette Assemblée émergent comme des questions centrales.