Bruxelles demande aux pays de stimuler l'investissement et d'augmenter les salaires

La Commission européenne (CE) a exhorté aujourd'hui les �?tats membres de l'Union européenne (UE) à mener des réformes structurelles pour stimuler l'investissement et accroître la croissance de les salaires réels pour soutenir la demande intérieure, sans négliger les politiques fiscales «responsables».

Bruxelles, le 22 novembre (EFE) - La Commission européenne (CE) a exhorté aujourd'hui les Etats membres de l'Union européenne (UE) à mener des réformes structurelles qui permettent de stimuler l'investissement et augmenter la croissance des salaires réels pour soutenir la demande intérieure, sans pour autant négliger les politiques fiscales «responsables». Avec ces propositions, Bruxelles doit de toute urgence trouver l'équilibre entre le soutien à l'expansion économique et la viabilité des finances publiques, notamment en réduisant les niveaux élevés d'endettement.

Recommandations font partie du "paquet d'automne du semestre européen", qui contient les évaluations des budgets des pays de la zone euro pour 2018, à l'exception de la Grèce, et orientations pour les politiques économiques des pays de la monnaie unique et des Vingt-huit.

L'exécutif de l'UE met en évidence la croissance économique et l'amélioration du marché mais souligne que les salaires augmentent "lentement" et que la priorité est maintenant de veiller à ce que "la forte dynamique de croissance" soit maintenue et "profite à tous les membres de notre »

Ainsi, il préconise de promouvoir l'investissement comme un moyen de soutenir l'expansion et d'augmenter la productivité et la croissance à long terme, en plus d'insister sur le la nécessité de réformes structurelles pour rendre l'économie européenne "plus stable, inclusive, productive et résiliente".

"Les politiques budgétaires doivent trouver un équilibre approprié entre assurer la viabilité des finances publiques et soutenir l'expansion économique. "Pour la zone euro en particulier, la Commission européenne appelle également à des réformes visant à accroître la productivité, améliorer l'environnement", a déclaré Bruxelles dans un communiqué. institutionnels et commerciaux, faciliter l'investissement, soutenir la création d'emplois de qualité et réduire les inégalités.

"L'économie de la zone euro croît à son rythme le plus rapide en dix ans et son déficit moyen tombera en dessous de 1% du PIB l'année prochaine, contre 6% en 2010. Cependant, plusieurs �?tats membres continuent de supporter des niveaux élevés de dette publique, ce qui limite leur capacité à investir dans l'avenir », a déclaré le commissaire aux affaires économiques, Pierre Moscovici.

Ainsi, l'exécutif communautaire propose aux pays déficitaires ou en déficit la dette extérieure augmente la productivité, tandis que ceux qui ont des excédents sont invités à promouvoir la croissance des salaires et à stimuler l'investissement et la demande intérieure.

Après la révélation des "rôles du paradis", sur les activités des personnalités publiques dans les territoires opaques, Bruxelles appelle les pays de la zone euro, également, à lutter contre planification fiscale "agressive", qui évite de payer des taxes.

En outre, la CE exhorte les pays à réduire les niveaux de crédits improductifs, ainsi qu'à achever le marché unique, le Union économique et monétaire et union bancaire, y compris le système européen de garantie des dépôts et l'entrée en vigueur du pare-feu du Fonds de résolution unique (FUR).

Après avoir proposé l'an dernier une relance budgétaire de 50 milliards d'euros, premier pas vers une politique expansionniste, en 2017 Bruxelles opte pour une position budgétaire neutre.

En ce qui concerne les plans budgétaires des partenaires de l'euro, la Commission craint que la Belgique, l'Italie, l'Autriche, le Portugal et la Slovénie n'atteignent pas les objectifs de déficit convenus avec Bruxelles pour 2018.

En outre, la Belgique et l'Italie anticipent également une violation des objectifs de réduction de la dette.

La dette publique élevée en Italie est particulièrement préoccupante à la Commission, dans la mesure où le vice-président de l'exécutif communautaire, Valdis Dombrovskis, et le commissaire Moscovici ont envoyé une lettre aux autorités du pays l'intention de revoir la réalisation des objectifs de la dette au printemps prochain.

Comme l'exécutif de l'UE a recommandé aujourd'hui de fermer la procédure en raison d'un déficit excessif au Royaume Unis, seuls la France et l'Espagne sont dans ce processus.

Bien que la France devrait réduire son déficit à moins de 3% et abandonner cette procédure après 2018, la CE va également indique qu'il pourrait ne pas respecter ses engagements l'an prochain dans le cadre du pacte de stabilité et de croissance.

En ce qui concerne l'Espagne, qui devrait réduire son déficit en dessous de 3% en 2018, bien qu'il prévienne qu'il ne remplira pas l'objectif convenu de l'amener à 2,2%.