Bruxelles fera des propositions en 2018 pour mettre fin à l'unanimité en matière fiscale

La Commission européenne proposera l'an prochain des "propositions" visant à modifier la règle de l'unanimité dans les décisions en matière de fiscalité, qui bloque de nombreuses initiatives, à l'autre majorité qualifiée, a déclaré son chef des affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici.

Paris, 16 novembre (EFE) .- La Commission européenne fera des "propositions" l'an prochain pour changer la règle de l'unanimité dans les décisions en matière de fiscalité, ce qui bloque de nombreuses initiatives, d'autre part à la majorité qualifiée, a déclaré son chef des affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici.

Dans une interview à la chaîne de télévision française "LCP", Moscovici a insisté sur le fait que "nous devons changer la règle de l'unanimité" des Etats de l'Union européenne (UE) pour qu'il y ait de "grands progrès". souhaitait "ardemment" l'harmonisation fiscale dans l'UE, et a rappelé que, à cet égard, a déjà lancé l'initiative d'une base d'imposition commune pour le calcul de la taxe entreprises.

Il a également exprimé l'espoir que lors de la réunion Ecofin du 5 décembre prochain ministres « adopter une liste crédible des paradis fiscaux, avec des sanctions forte. «

La tête des affaires économiques a dit qu'il ne veut pas d'une Europe à plusieurs vitesses », mais une Europe à géométrie variable « qui permettent à ceux qui le souhaitent accélérer son intégration.

Le commissaire européen et ancien ministre des Finances français était optimiste quant à la possibilité que son pays puisse quitter la prochaine Printemps procédure de déficit excessif, s'il est confirmé que se termine cette année à 2,9% du produit intérieur brut (PIB) et le même chiffre pour 2018 est prévu.

Sur ce point, a demandé aux autorités françaises d'aller plus loin dans leurs objectifs de réduction des chiffres rouges des comptes publics afin que la dette publique puisse également baisser, Il représente près de 100% du PIB - il était de 99,2% au deuxième trimestre -.

Il a expliqué que, si, comme le veut le président, Emmanuel Macron, Paris veut que sa voix soit plus entendue en Europe, et notamment à Berlin, "la France doit être exemplaire dans l'exécution de son budget", au moyen "d'un déficit plus profond et plus durable qui tombe".