La Constitution du Pérou rejette l'appel de Toledo contre le mandat d'arrêt

La Cour constitutionnelle du Pérou a rejeté un bref d'habeas corpus déposé par l'avocat de l'ancien président Alejandro Toledo contre l'ordre d'arrestation et de détention pour 18 mois publié en Février par un juge dans le cadre des enquêtes sur l'affaire Odebrecht.

Lima, 22 novembre (EFE) .- La Cour constitutionnelle du Pérou a rejeté un bref d'habeas corpus déposé par l'avocat de l'ancien président Alejandro Toledo contre l'ordre d'arrestation et de détention 18 mois, dictés en février par un juge dans le cadre des enquêtes d'Odebrecht.

Dans le jugement, publié aujourd'hui, les juges ont déclaré l'appel irrecevable pour cinq ans. vote contre un et a estimé que la violation des droits fondamentaux de Toledo n'a pas été dûment accréditée, prétendument pour avoir reçu 20 millions de dollars en pots de vin de l'entreprise de construction brésilienne.

L'avocat Heriberto Jiménez, défenseur de l'ancien président, a allégué que Toledo a subi une violation de la pluralité des instances ou des degrés, en raison de processus, à sa défense et à la protection procédurale effective, lorsque le pouvoir judiciaire lui a refusé l'appel contre l'ordre de capture et de détention préventive.

Cet avis a été émis en février par le magistrat Richard Concepción, chef de la première salle d'instruction préparatoire de la Chambre criminelle nationale, qui fera l'objet d'une enquête pour la présumée commission des crimes de Le trafic d'influence et le blanchiment d'argent.

Selon les enquêtes effectuées par le bureau du procureur général, Toledo a convenu avec Odebrecht sur les pots de vin d'un montant allant jusqu'à 20 millions de dollars en échange de attribuer l'appel d'offres de l'Autoroute Interocéanique du Sud à l'entreprise brésilienne, qui traverse le territoire péruvien depuis l'océan Pacifique jusqu'à sa frontière avec le Brésil.

Toledo il réside actuellement en Californie (�?tats-Unis), où il réside habituellement, sans le mandat d'arrêt international demandé par les autorités péruviennes à ce jour.

L'affaire Odebrecht au Pérou se concentre sur le suivi des 29 millions de dollars que la société de construction brésilienne a admis au ministère de la Justice des �?tats-Unis qui a payé les fonctionnaires péruviens entre 2005 et 2014 en échange de l'obtention de contrats pour des millions de travaux publics.

Cette période couvre les mandats présidentiels de Toledo (2001-2006), Alan García (2006-2011), inclus dans Enquêtes sur des cadeaux pour le métro de Lima et Ollanta Humala (2011-2016), emprisonnés pour le prétendu financement irrégulier de son parti.